détruire Vénus ?
Mon moi intime étalé ici... Faut-il que j'en aie honte ?
Je suis venue sur ce blog ce matin pour le détruire, comme s'il était devenu gênant à force d'être impudique... et quelque chose me retient d'effacer ce qu'il contient qui contient aussi mes peines, mes douleurs, mes souffrances.
Seule, le plus souvent, je n'ai personne à qui les confier. Et j'ai besoin de les exprimer, c'est à dire de les faire sortir de moi pour que la douleur ne me touche plus.
C'est tellement plus facile, plus évident de vider ses tripes sur internet, par écran interposé... Plus facile et plus évident que de parler à un ou une amie. C'est bien le mal du siècle : plus facile de parler à une multitude virtuelle qu'à un proche, un ami, un parent, des choses les plus intimes !
Je ne me complais pas dans la sinistrose et je ne me regarde pas le nombril. Mais écrire tous ces mots c'est décrire tous mes maux et m'en décharger... en faire le tour pour épuiser le sujet. Cela me permet de continuer à vivre... dans la vraie vie.
Alors je ne détruis pas encore Vénus, c'est reparti pour quelques temps...